Soins

Réduction du Stress et Bien-être au travail

Plus de 17 000 personnes ont suivi le programme MBSR à la clinique du stress de Jon Kabat Zinn, dans le Massachusetts. Patients et soignants se retrouvent ensemble pour méditer. Ces rencontres créent un autre type de lien, dans la profondeur de l’être de chacun, en apportant plus d’humanité. Aux Etats Unis, plus de 200 hôpitaux ou cliniques l’utilisent. En France, la pleine conscience commence à s’implanter dans le corps médical. De plus en plus de soignants, en hôpital, clinique ou profession libérale, pratiquent la méditation de pleine conscience tant pour eux-mêmes que pour leurs patients.

 

La pleine conscience auprès des patients :

Dans le succès d’un traitement, l’état d’esprit du patient, en particulier sa volonté de vivre, joue un rôle important. La pleine conscience permet de jouer un rôle actif dans la guérison.

La pratique de la pleine conscience permet aux patients de mieux appréhender :

  • les soins
  • les émotions qui découlent d’un diagnostic, le sentiment d’impuissance
  • les douleurs physiques et chroniques.
  • la reprise de confiance dans sa capacité à agir sur le cours des choses
  • la facilitation de la guérison.

La pleine conscience auprès des soignants :

Les soignants vivent des émotions fortes dans la pratique de leur profession, souvent confrontés à la souffrance.

La pratique de la pleine conscience permet aux soignants :

  • de se détacher émotionnellement des situations auxquelles tout soignant peut être confronté.
  • de faire face à la charge de travail,
  • de limiter la fatigue professionnelle physique et psychique
  • de réduire le risque de burn out, de stress professionel
  • de faire face au sentiment d’impuissance face à la souffrance physique et psychique, notamment dans l’accompagnant des patients en fin de vie
  • d’améliorer la qualité de relation avec les patients et avec le personnel.

La mindfulness dans la relation de soins

Etablir un pont entre patients et soignants

Conférence de Saki Santorelli – Université de Strasbourg – 9/10/2017